Le terme low-tech désigne une approche volontairement sobre, pensée pour répondre aux besoins essentiels tout en minimisant l’impact environnemental. Une low-tech est définie par trois critères fondamentaux : utilité (elle répond à un besoin réel), accessibilité (elle peut être fabriquée, utilisée et réparée localement), et durabilité (elle est conçue pour durer, avec des matériaux simples et robustes).
Contrairement à la high-tech, qui repose sur des systèmes complexes et souvent énergivores, la low-tech favorise la simplicité fonctionnelle et la maîtrise par l’usager. Elle valorise les savoir-faire artisanaux, les matériaux naturels ou recyclés, et réduit la dépendance aux chaînes d’approvisionnement globalisées. Elle ne rejette pas le progrès technique, mais l’oriente vers des solutions plus sobres, résilientes et adaptées aux contextes locaux.
C’est aussi une démarche systémique : elle implique une transformation des modes de vie et de production, en s’appuyant sur des principes d’économie circulaire, de réparation, et de réduction des besoins plutôt que d’accroissement de l’offre technologique.
Dans le domaine de la construction, l’efficacité énergétique repose avant tout sur la capacité d’un bâtimentà préserver la chaleur ou la fraîcheur par des moyens passifs, avant même d’avoir recours à des équipements actifs. Ces stratégies incluent la conception bioclimatique, une isolation performante, une bonne étanchéité à l’air et la récupération de chaleur. Ces solutions, peu mécanisées et basées sur des principes physiques simples, relèvent pleinement d’une approche low-tech, privilégiant l’intelligence de la conception à la complexité technologique